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La Maison qui mène la danse

2 min de lecture

Et Dieu…
créa la femme

Depuis plus de 70 ans, la Maison Repetto rythme avec délicatesse et panache le monde de la danse et de la mode. Par son histoire authentique, son savoir-faire inégalé et son style sans compromis, Repetto s’inscrit au panthéon des institutions françaises. Retour sur un parcours sans fausse note…ni faux pas.

Rose Repetto inaugure son atelier en 1947, près de l’Opéra de Paris. C’est son fils, le danseur et chorégraphe Roland Petit, qui encourage sa mère à confectionner des chaussons de danse. Ses créations se démarquent par une technique bien particulière qu’elle met au point : le « cousu retourné ». Ce procédé consiste à coudre la semelle à l’envers puis à la retourner afin d’obtenir un confort et une souplesse incomparables. Ce savoir-faire devient la signature de la Maison dont la réputation ne cesse de croitre. En 1959, la première boutique Repetto est installée au 22 rue de la Paix. Rendez-vous incontournable des grands noms de la danse, Béjart, Noureev ou encore Carolyn Carlson viennent y chercher leurs pointes et leurs costumes de scène.

Et Dieu…
créa la femme

Créative et fidèle à son style, Rose Repetto dépasse rapidement les frontières du monde de la danse. En 1956, Brigitte Bardot passe commande d’une paire de ballerines. Alors que les vedettes du 7ème Art élèvent toujours plus leurs talons, la jeune actrice choisit de garder les pieds sur terre. Le décolleté de la chaussure ne manque pas de séduire toute une génération qui les découvre dans le film « Et Dieu… créa la femme ». Si à l’origine le modèle porte le nom de Cendrillon, Rose Repetto le rebaptise B.B.

D’autres célébrités tombent également sous le charme de Repetto. Au début des années 70, Jane Birkin offre à Serge Gainsbourg une paire de derbies Zizi. Créées en hommage à la surprenante Zizi Jeanmaire, belle-fille de Rose Repetto, les derbies trouvent grâce aux yeux (et aux pieds) de « l’homme qui détestait marcher ». Le cuir souple de la chaussure en fait un « gant pour pied » qui intègre la panoplie fétiche de l’artiste. L’interprète de La Javanaise en commande plus de trente paires chaque année et scande à qui veut l’entendre « Repetto à perpet’ ».

A l’aube de l’an 2000, Repetto se réinvente à nouveau en collaborant avec le créateur japonais Issey Miyake puis avec Yohji Yamamoto, Comme des Garçons ou encore Karl Lagerfeld. En 2012, c’est vers le prêt-à-porter que la Maison se tourne en dévoilant sa première collection aux lignes épurées et à l’allure gracieuse. Inspirée du vestiaire de la danseuse, cette garde-robe féminine et subtile invite au mouvement, à la liberté du corps et de l’esprit. Une liberté qui s’exprime avec justesse dans la dernière campagne de la Maison.

Et si vous rentriez dans la danse ?

Et quand Arlettie s’en mêle…

Arlettie vous donne rendez-vous dès le mercredi 11 mai 2022 au showroom du Trocadéro pour une vente inédite des pièces les plus emblématiques de la Maison Repetto.


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